En cette période de confinement, il n’est pas toujours facile de s’occuper. Pourtant, il suffit de jeter un coup d’œil par la fenêtre ou faire un petit tour dans le jardin pour bénéficier d’un spectacle incroyable. Eh oui, l’hiver est la saison la plus propice pour observer nos amis les oiseaux, du fait de la grande diversité d’espèces qu’elle propose. De plus, ils sont davantage visibles dans les arbres, étant donné le peu de feuille qu’il y reste. Pour être certains d’en attirer plus d’un, n’hésitez pas à déposer de l’eau et des graines, et pourquoi pas un nichoir. Vous allez faire des heureux, et êtes sûr d’avoir le concert gratuit toute l’année !

Le Chardonneret

Chardonneret

Il est assez simple de reconnaitre un chardonneret. Mâle comme femelle, ils sont dotés d’un masque rouge vif sur la face, souligné d’une ligne noire autour du bec, avec des ailes jaune citron et noir. Le milieu de la poitrine et l’abdomen sont blancs. De quoi crée une magnifique cascade de couleurs.

Sachez que ce petit oiseau raffole des mauvaises herbes, et n’est de ce fait attiré que par les jardins arborés et touffus. Si vous avez un jardin parfaitement entretenu, il sera sûrement plus compliqué d’en apercevoir un.

Mais pas de panique ! Le chardonneret doit son nom à son attirance pour les graines de chardon. Il suffit d’en poser sur le nichoir, et le tour est joué.

Le Pic Epeiche

Pic Epeiche

Front et joues blanc crème, calotte noire et dos noir marqué de deux taches blanches sur les côtés, gorge et ventre blanc crème avec une tache rouge vif sous la queue ? Nul doute ! Il s’agit bel et bien du Pic Epeiche. Il est même possible de différencier un mâle d’une femelle par la petite tâche qu’ils ont au niveau du cou : rouge pour le mâle et noire pour la femelle.

Tout comme le chardonneret, le Pic Epeiche adore les jardins arborés. Cela leurs permettent d’installer leurs nids dans les cavités d’un tronc, le plus souvent situé à faible hauteur.

Ce petit acrobate consomme principalement des larves extirpées du bois. Mais essayer de suspendre des cacahuètes ou encore des noix aux perchoirs, vous n’allez pas être déçu.

Le Pivert

Pivert

Les deux sexes sont presque semblables, avec un dos vert qui a valu son nom commun à l’espèce, une calotte rouge vif descendant jusqu’à la nuque, une tache noire autour de l’œil, une gorge blanchâtre et un ventre gris jaunâtre. Mais seul le mâle arbore une moustache rouge.

Le pivert ne passe pas inaperçu par les nombreux trous qu’il perce dans les arbres pour y former son nid. Il a donc pour habitude de fréquenter les endroits où se trouvent des grands arbres et des pelouses. Fan de fruits et d’insectes, il peut devenir un grand ami des jardiniers !

Mais attention, car le pivert est un oiseau très timide. Si vous en apercevez un, il vaut peut-être mieux l’observer à distance pour être certain de pas le faire fuir.

La mésange bleue

Mésange Bleue

Mâle et femelle présentent une calotte bleu vif, comme les ailes, et une gorge noire, un dos mi-vert, mi-gris bleu, un ventre jaune barré d’une cravate noire interrompue, et un petit bec noir et pointu.

La mésange bleue est un oiseau particulièrement sociable. Il s’agit d’ailleurs de l’oiseau que nous retrouvons le plus souvent dans les nichoirs, qu’il occupe volontiers.

Pour augmenter vos chances d’en apercevoir une, jouer de son appétit. La mésange bleue est une petite gourmande ! Davantage insectivore qu’autre chose, ils y passent tous : larves, pucerons, chenilles ou encore des œufs. Mais peu importe ce que vous suspendrez au nichoir, ils feront toujours acte de présence.

Le rouge-gorge

Rouge Gorge

Nous le connaissons tous, et pourtant, il n’en demeure pas moins agréable de l’observer. Les deux sexes arborent une face et une gorge orange vif bordée de gris sur les côtés, et un ventre blanc. Le dos, les ailes et la queue sont quant à eux brun-vert olive.

Le rouge gorge affectionne les terrains boisés et touffus tel que le lierre par exemple. Cet oiseau a tendance à souvent rester au sol, là où il y construira son nid. Garde à nos amis les chats qui en font une proie facile.

Comme beaucoup d’autres, le rouge gorge se nourrit principalement d’insectes. Néanmoins, il reste très gourmand comme notre fameuse petite mésange bleue.